Mahler Zyklus VIII - Huitième Symphonie - Pierre Boulez
Pas de répétition en ce lundi de Paques. Juste le concert du soir. Une salle pleine à craquer pour la monumentale
Huitième. Le concert de l'année passée et les nouvelles répétitions ont significativement élevé le niveau de l'interprétation désormais précise et inspirée. Le Choeur de Prague, que j'avais déjà admiré dans une
Huitième au
Konzerthaus voilà deux ans, fait des merveilles dans le
Veni Creator. Lorsque le groupe des trombones dans la plus haute tribune face à nous laisse éclater sa fanfare, j'aperçois une dame âgée juste devant eux qui se bouche les oreilles avec application. Puis c'est le choeur final qui achève en apothéose mon
Mahler Zyklus. Dès la dernière note qui éclate, je me lève pour de
nouvelles aventures. Je traverse le foyer de la Philharmonie encore vide alors que les applaudissements crépitent au dessus de ma tête. Je cours en direction du métro de
Potsdamer Platz en me disant que pendant deux mois je n'écouterai plus de Mahler.
Bouleversante Huitième, qui achevait pour moi aussi mon Mahler Zyklus, qui n’avait malheureusement commencé qu’avec la Quatrième. Mais pourquoi ce vœu de ne plus écouter Mahler pendant 2 mois ?
zug | 10.04.07 @ 21:34 >