Mahler Zyklus VII Septième Symphonie et Lieder eines fahrenden Gesellen - Daniel Barenboim/Thomas Quasthoff
Journée dense. Le matin, répétition de la
Huitième Symphonie dirigée par Pierre Boulez.
Veni Creator musclé avec un choeur intrépide et véloce. Peu d'interruptions dans la seconde scène de Faust. Solistes inégaux. Déjeuner avec HL au café
Einstein d'Unter den Linden, nous allons revoir les Caspar Maria Friedrich puis nous prenons un café dans
Hackescher Markt. Le soir, juste une heure avant le concert, je retrouve un
impénitent voyageur pour une répétition de fignolage
(Spielen Probe) de la
Septième et des
Lieder eines fahrenden Gesellen. Juste avant de s'installer au pupitre pour la répétition, Daniel Barenboim monte sur le podium du chanteur et se tourne vers Quasthoff assis au dizième rang pour lui faire une terrible grimace imitant le chanteur.
Puis c'est le concert. De très beaux Lieder admirablement chantés par Quasthoff avec un accompagnement soigné, ciselé par l'orchestre. Hélas, dans la
Septième, on retrouve les mêmes défauts que dans la
Cinquième cinq jours plus tôt. Des contrastes excessifs, une grandiloquence glacée, le show off de Barenboim sur l'estrade, un finale à la Barnum qui attire un triomphe de la part du public. Daniel Barenboim devrait admettre que Mahler apportera plus à sa gloire que lui même n'apportera jamais de gloire à Mahler et s'abstenir définitivement de le diriger.