Mahler Zyklus IV - Quatrième Symphonie et Wunderhorn Lieder - Pierre Boulez/Christine Schäfer
Le matin, répétition de la
Quatrième par Pierre Boulez. Grande clarté des pupitres. Je me rends compte pour la première fois de l'importance particulière des vents dans cette symphonie, de leur rôle un peu ironique et mordant par rapport aux cordes qui jouent plus traditionnellement. Par instant dans le premier mouvement, les bois semblent être des oiseaux qui piaillent. Puis c'est la répétition du finale et des autres
Wunderhorn Lieder avec Christine Schäfer. Peu de travail apparent. Tout parait simple. Christine Schäfer économise sa voix pour le concert et transcrit parfois une octave en dessous.
Au concert, je suis placé avec le
tigre tout en haut, face au chef, et nous n'entendons guère que l'orchestre. A l'entracte, nous descendons rapidement pour nous installer au premier rang, deux mètres devant la chaise de la soliste.
De là nous profitons d'une magnifique interprétation de la quatrième avec un adagio en apesanteur. Christine Schäfer qui, pendant l'entracte, a troqué sa magnifique robe rose pour une sorte de smoking noir, a vraiment la voix parfaite pour
das Himmlisches Leben, avec exactement ce qu'il faut de fraicheur et de naïveté. Hélas il manque un peu de volume, ce que l'on ressent presque jusqu'au premier rang.
Après le concert, diner d'adieu avec
Mister tigger au restaurant italien de l'hôtel NH de la
Leipziger Straße.
Ah ! C’était donc vous les deux squatters du premier rang ! Moi aussi, placé sur le côté gauche, un peu trop haut, j’ai assez mal entendu les deux premiers lieder. Pourtant, je pensais qu’elle avait mis sa robe montgolfière pour s’envoler et permettre à toute la salle de l’entendre parfaitement…
zug | 10.04.07 @ 21:58 >