Le London Symphony Orchestra et Valery Gergiev à Pleyel
Foule des grands jours à la salle Pleyel en cette fin d'après midi de printemps. J'ai aperçu le ministre de la culture qui allait décorer Gergiev peu après le concert, le PDG de Total qui avait des clients présents. Le programme, magnifiquement construit réunissait Stravinsky et Debussy dans tout ce qui les réunit et dans tout ce qui les oppose. Une symphonie pour instruments à vents impeccable de tenue.
La Mer à s'enivrer de sons incroyables. Le
Prélude à l'après-midi d'un faune d'une poésie exceptionnel et un
Sacre surprenant, sauvage et racé, contesté par certains mais qui m'a impressionné. Après trois concerts du LSO cette saison, je me demande s'il n'est pas vraiment le meilleur orchestre du moment. Et le bonheur de voir Joost Bosdijk officier à son nouveau poste.
Un coup de gueule particulier à mon voisin de derrière, un crétin de russe en costume à rayures, sans doute l'assistant de Gergiev, qui a passé tout le concert à lire des dossiers et à remuer du papier.