A la recherche de Symi IX - Pedi
On est descendu a pied, sur une petite route entourée de figuiers. La baie de Pédi me deçoit un peu au prime abord car elle est aussi un petit port et un cargo est en train de décharger des marchandises sur le quai unique. Nous longeons la plage et un peu plus loin, il y un restaurant les pieds dans l'eau. Une jeune femme aux yeux clairs (beaucoup d'habitants de Symi ont les yeux incroyablement clairs) nous apporte la carte. Comme d'habitude, on se partage plein d'entrées : du tzatziki, une salade grecque, des aubergines grillées, des beignets d'aubergine, un peu de pain a l'ail. Le vin local est blanc, limpide comme de l'eau mais le plus étonnant est le raisin: c'est un raisin rouge avec des petites baies oblongues au gout très sucré et prononcé et totalement dépourvues de pépins. Le rêve.
Après déjeuner, on se baigne de nombreuses fois dans l'eau chaude de la baie, on va faire le tour des voiliers qui ont jeté l'ancre ici. Et puis on prend le bus pour remonter à la ville haute.
Le bus à Symi c'est un poème. Un petit bus vert émeraude, avec une vingtaine de places assises et au moins le double de places debout tant tout le monde est serré. Ca crillasse un grec rustique en permanence, les debouts manquent de tomber sur les assis a chaque virage et Dieu sait s'il y a des virages à Symi. On s'arrête à la ville haute juste pour le plaisir de se perdre dans les merveilleuses ruelles entourées de belles maisons au couleurs pastel. Il y a des chats partout. A chaque fois mes filles s'arrêtent pour caresser le matou. Mais le plus surprenant est cette odeur de figue dans toute la ville tant les figuiers aux branches couvertes de fruits sont nombreux en cette saison.
On a pris un verre dans l'un des bars de la ville haute et on a redescendu doucement les 486 marches pour aller dîner au port.
Sympathique de ce revoir dans ce paysage et de (re)goûter aux plaisirs de la table à travers ces qques lignes.
En ce qui nous concerne, nous faisions le chemin à pied (Pedi …hi hi), d'ailleurs, nous avons toujours tout fait à pied sur cette ile tant les déplacements en scooters sont laborieux. C'est quasi impossible de louer parce que cela porterait un tort considérable aux patrons d'embarcations qui proposent aux touristes de faire le tour de l'île ou de se rendre dans les criques ou les plages aménagées. Donc, le seul loueur là-bas, se fait tout petit.
basco -
email| 27.08.06 @ 22:41 >