Katowice
Il y a un vol direct entre Paris et Katowice à bord d'un petit Canadair. Je suis arrivé dans la nuit et un taxi m'a emmené vers le centre ville. Dans l'obscurité, je sentais qu'on traversait des forêts, des prairies; la route était longue, quarante minutes environ. Le taxi m'a déposé devant le Novotel qui se prétend le meilleur hôtel de Silésie. Beaucoup de remue ménage dans le hall, l'hôtel hébergeant les équipes nationales de football de Pologne et de Colombie qui s'entraîenent en attendant le mundial.
Le lendemain, de ma fenêtre du dixième étage, je contemple le spectacle de désolation de cette ville qui ressemble à une grande banlieue triste couverte de barres d'immeubles en béton et qui est traversée de routes en travaux aux contours sales. Le seul bon côté de l'endroit, c'est la nature, très verte, présente partout et envahissante. Il faudrait un siècle d'absence complète de l'homme pour que l'endroit retrouve un semblant de beauté.
Quand zvezdo a parlé le 28 mai de "compagnie silésique", et que tu as répondu "Comment le sais-tu?", j'ai eu un moment de vertige en me demandant de qui vous (toi ou vous deux) parliez : mes grands-parents sont polonais.
Alice -
email| 16.06.06 @ 09:57 >