Pleins feux
Je me rends en fin d'après midi à l'invitation d'
Edouard aux
Pleins Feux sur Adriana Mater organisés en introduction à la première à laquelle nous avons prévu d'aller jeudi prochain. Sur la scène, Kaija Saariaho la plus parisienne des finlandaises, compositrice, Amin Maalouf, le librettiste et Peter Sellars, cheveux en pétard, veste chinoise en soie, collier de perles et chaussures Adidas noires à rayures rouges.
Au milieu de propos finalement assez peu intéressants, cette remarque d'Amin Malouf qui indique qu'il a quitté son pays, le Liban à cause de la guerre et qu'aujourd'hui, alors que la maladie de la guerre s'étend à toute la planète, il n'y a plus d'endroit pour fuir. Et puis cette jolie explication de Kaija Saariaho sur ce qu'elle a ressenti la première fois qu'elle a eu une échographie et qu'elle a vu ce petit coeur battre en elle et l'idée musicale qui en a résulté.
Très en retard, Gérard Mortier se joint à la table ronde et monopolise le reste du débat en prenant un malin plaisir à nous raconter la fin de l'opéra qui doit pourtant être apprécié comme une surprise dramatique.
Je quitte la salle en me disant que j'aurais sans doute trouvé plus de plaisir à assister à une conférence de presse de Richard Strauss et Oscar Wilde à Graz, un jour de 1906.
ça lui ressemble bien de raconter une fin que l'on doit découvrir.... à la fin !
Ai croisé le fameux Gégé Mortier sur le quai du métro (à Bastille..) il portait un imper deux fois trop grand pour lui, et comme il n'est pas immense, on aurait juré le héros de Petillon dans "le detective est dans le yucca"..... Bon il m'enerve surtout avec sa stratégie des places debout et des abonnements quasi obligés.....
nameVic -
email| 28.03.06 @ 00:35 >
je me suis pris des places pour Adriana Mater mi-avril, mais j'avoue, depuis que j'ai entendu l'amour de loin, je regrette un peu...
name séverine -
email| 29.03.06 @ 21:24 >