Du riz et des pois
Nous étions à
Risi e Bisi, ce petit restaurant italien près de chez moi, où je suis souvent allé avec Michael ou Alban Berg. On a partagé un
antipasto de la casa. Des blancs de poulet
alla polenta pour l'un. Et pour l'autre, ces raviolis della casa qui, servis par neuf dans une assiette carrée, font penser à un jeu de morpion. Une demie bouteille d'Orvieto, ce vin qui me rappelle toujours ce beau village perché que l'on rencontre sur sa droite quand on descend de Florence à Rome par l'autoroute. Mais je me souviendrai surtout de son pied qui a caressé le mien et ma jambe tout au long du repas. Et du tendre contact de sa chaussette sur le cuir de ma chaussure, alors que, les yeux dans les yeux, nous discutions comme si de rien n'était.