Rufus Wainwright au Casino de Paris
Cela fait plusieurs années que j'ai découvert Rufus Wainwright. J'avais acheté son premier disque en 2001, en partie parce qu'il était accompagné d'un CD bonus où il chantait l'
Hallelujah de Leonard Cohen de sa voix métallique et en partie pour des
raisons inavouables. J'avais acheté son deuxième CD
Want one à New York en 2002, et puis surtout, Rufus, c'était le souvenir d'avoir écouté
The one you love à fond la caisse en décapotable
dans les rues fraiches de Berlin en mars dernier. Alors, je ne pouvais qu'être à son concert d'hier du Casino de Paris.
Après une première partie passablement ennuyeuse où sa soeur Martha a chanté de la country, Rufus nous a emmené dans deux heures trente de magie. Je ne sais que retenir de ce concert. Sa voix que le concert bonifie, son vrai talent tant au piano qu'à la guitare, le bonheur de réentendre
The one you love et d'en faire profiter Alban Berg par téléphone, un joli duo avec Jane Birkin qui a du mal a chanter juste
I am from Paris, la nouvelle chanson qu'il a composée pour le futur album de celle-ci, une belle reprise de
Chelsea Hotel que Leonard Cohen avait composée pour Janis Joplin,
Peach Trees, une nouvelle chanson très personnelle,
Between my legs, un magnifique hommage à Jeff Buckley, l'Hallelujah de Cohen que j'avais tant envie d'entendre. Et puis il finit son récital par
Cigarettes and chocolate milk, son premier tube.
Et puis je devrais parler de Tony, mais je n'en parlerai pas.
Dommage, j'ai le message trop tard, et je suis seul. C'était bien?
Jules | 29.11.05 @ 21:30 >