Mon concert romain
L'
Auditorium est un complexe récent de salles de spectacle, situé près du
Stadio Flaminio, juste au dessus des jardins de la Villa Borghese. Il comprend des restaurants, assez agréables, une grande librairie/disquaire et plusieurs salles de concerts. Comme j'avais raté l'Oiseau de feu de la veille, donné dans la sublime
Sala Santa Cecilia par le prestigieux
Orchestra dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia, je me suis contenté de la plus modeste
Sala Sinopoli où joue régulièrement
l'Orchestra Di Roma e del Lazio.
L'assistance est clairsemée. Le concert démarre par les Variations Symphoniques de Franck, oeuvre qui m'a toujours ennuyée, jouée sans grande conviction par l'orchestre. Suivait le Burlesque pour piano et orchestre de Strauss, qui n'est précisément pas du meilleur Richard Strauss mais qui se laisse écouter lorsque joué avec humour, ce qui n'était pas particulièrement le cas ce soir. La salle s'anime quand le pianiste Hebert Schuch, qui remplace Fazil Say au pied levé nous donne en bis une fort belle
Campanella. Je profite de l'entracte pour me rapprocher et bizarrement le son sera nettement plus précis au cours de la seconde partie.
Celle-ci démarre par l'Ouverture
Mer calme et heureux voyage de Mendelssohn, très agréable à entendre, beaucoup plus claire que le début du concert. Le public commence à applaudir bien avant la fin de l'oeuvre ce qui me met en rogne, mais fait rigoler toute la salle. Fin du concert avec les merveilleuses
Variations sur un thème de Haydn de Brahms dont l'orchestre, là encore, se sort honorablement.