Retour à Taipei
Départ à deux heures du matin pour l’aéroport de Dubai. A ma grande honte rétrospective, je suis désagréable avec la fille de l’accueil du Salon Emirates qui me demande si je vole en classe économique et me retarde alors qu’en fait elle veut juste m’annoncer que je suis upgradé en Business. Je me confonds en excuses.
Arrivée à Taipei où je n’étais pas allé depuis six ou sept ans et où, à deux reprises, j’avais pu combiner un voyage professionnel avec une symphonie de Mahler dirigée par Eliahu Inbal qui était alors le chef principal de l’orchestre de Taipei.
En arrivant à l’immigration, je découvre qu’il y a maintenant une application à remplir obligatoirement avant d’entrer dans le pays et je me mets en retrait de la file pour me mettre en règle. Mais voila que dans ma précipitation, je commets une faute de frappe dans mon numéro de passeport. Je me fais retoquer de nouveau et dois tout recommencer à mon plus grand énervement.
Parcours calme en taxi qui me rappelle aussitôt des souvenirs et arrivée à un hôtel inconnu que j’ai choisi car il me permet d’aller à pied à la salle du concert de demain.
Je me promène en ville, tente d’aller à
Mountain and sea, un restaurant traditionnel qui s’avère complet et je me rends finalement à
Wamaki un
Omakase lui aussi recommandé par le guide. L’endroit est très simple avec juste un comptoir où s’affaire le chef, un taiwanais qui a étudié la cuisine au Japon. Je suis le seul client et même si le prix est élevé, la soirée doit être bien peu rentable pour le malheureux qui m’explique dans le moindre détail chaque plat et l’origine de chaque poisson en me les désignant dans des livres.
Retour à l’hôtel en Uber car des trombes d’eau s’abattent sur Taipei.