Le Monstre
À onze heures, me voici de nouveau chez
Pult pour écouter les
Bowers & Wilkins bleu nuit et dès la première note de musique, je retrouve le beau son, précis et chaleureux que j’aime depuis vingt ans dans mon appartement parisien. Elles sont alimentées par un amplificateur anglais, un monstre de plus de quarante kilos dont le prix est proportionnel au poids. Nous essayons deux autres modèles mais rien n’y fait. Le miracle n’y est plus. J’ai toujours les mêmes enregistrements lorsque je teste des équipements audio: le début de la
Deuxième de Mahler par Gilbert Kaplan et Vienne (j’espère que HLG me pardonnera), la
Sonate a Kreutzer par Argerich et Kremer, les
Goldberg de Gould,
Chanson dans la nuit de Carlos Salzedo et la toute fin du
Heldenleben par Thielemann et Vienne. Et dans cette dernière œuvre, j’ai du retenir mes larmes, ce qui est pour moi une preuve d’un équipement d’exception.
Je dis à Alexander que s’il me fait un bon prix sur les enceintes, je suis d’accord pour acheter le Monstre.
Alors que je déjeune chez
Gold Fish Sushi, Alexander m’envoie son offre que je trouve raisonnable. Il ne me reste plus qu’à trouver une console capable de supporter le monstre.
J’ai aussi visité un magasin de luminaires perdu dans une banlieue au milieu du désert où tout était horrible (mais je trouve 99.9% des luminaires horribles)
Et puis un tour à
Dubai Hills Mall qui est sans doute le centre commercial de Dubai le plus agréable car suffisamment grand mais pas inhumain.