Mes petites contrariétés I
Alors que nous entrons dans le terminal 2F de Roissy, nous apprenons qu'à la suite d'une fausse alerte à la bombe, tous les terminaux d'embarquement ont été vidés et que les vols ont désormais deux heures de retard. Il y a donc une incroyable cohue dans toute l'aérogare, des milliers de passagers qui s'entassent devant les accès aux contrôles de sécurité qui demeurent cependant obstinément fermés. Après une heure d'attente, les portes s'ouvrent enfin, mais une autre heure de queue nous attend. Mon meilleur sourire et quelques pleurnicheries éhontées sur l'âge de ma mère nous font passer un peu avant l'heure. Je montre fièrement les salons Air France à ma mère et à ma soeur en leur expliquant que c'est là que je passe toutes mes semaines à être payé à boire du jus de pamplemousse. C'est de là, en tout cas, que je vous narre une nouvelle fois mes petites contrariétés.